La rentrée très politique de Gabriel Attal

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Abaya, uniforme à l’école… Gabriel Attal, venu de l’aile gauche de la Macronie, défend ses « préoccupations républicaines » au sein du ministère de l’éducation nationale. L’ancien ministre du budget n’exclut pas, le moment venu, de se présenter aux municipales à Paris.

La nuit enveloppe l’océan Indien. Flanqué du préfet et du recteur, Gabriel Attal est conduit directement au pied de l’avion qui, depuis Saint-Denis de La Réunion, doit le ramener le lendemain matin à Paris. Il suspend la veste de son costume ajusté dans le placard de la cabine business, et pose sa vapoteuse sur la tablette, à côté d’un verre de vin rouge. Sa délégation est fourbue, pas lui. Sa chemise blanche immaculée n’a pas un pli. Et son visage bronzé ne garde aucune trace, ou si peu, de ce déplacement lointain.

Il est à peine installé qu’un passager s’approche et réclame un selfie : « Je suis fan de vous ! » Le jeune ministre de l’éducation nationale s’exécute, enchanté. « Les gens sont hyper sympas,confie-t-il en se rasseyant. Quand ils viennent vous voir, comme ça, c’est tentant de s’imaginer un destin, de se mettre à y croire… Mais il faut faire la part des choses entre le soutien politique et le simple “vu à la télé”. Il ne faut pas se laisser griser. »

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