Le Traité de Jay, signé en 1794 entre la Grande-Bretagne et les États-Unis, garantit aux Autochtones nés au Canada le droit de traverser librement la frontière pour travailler, étudier, ou rendre visite à leur famille aux États-Unis. Cependant, des inquiétudes sont apparues après les décrets signés par Donald Trump pour renforcer les contrôles d’immigration. Plusieurs membres des Premières Nations craignent que leurs droits issus de ce traité soient remis en question.
Le Traité de Jay est un accord historique qui permet aux membres des Premières Nations de circuler sans restrictions à la frontière, mais le Canada ne reconnaît pas cet accord, qui n’a jamais été codifié dans la législation canadienne. Jason Henry, ancien chef des Chippewas de Kettle et Stony Point, défend le droit des Autochtones à exercer leurs droits de libre circulation, soulignant que ceux-ci ne peuvent être abrogés par un décret présidentiel, mais nécessiteraient une loi du Congrès.
Desirae Desnomie, une membre de la nation crie Peepeekisis, a partagé ses inquiétudes concernant l’incertitude à la frontière, bien qu’elle soit considérée comme une “étrangère régulière” aux États-Unis. Desnomie, comme d’autres, se prépare à défendre son droit de circuler librement, invoquant les droits ancestraux conférés par le traité.
La Fédération des nations autochtones souveraines de la Saskatchewan (FSIN) a exprimé son soutien à la protection des droits garantis par le Traité de Jay, insistant sur leur respect par les autorités frontalières. Face aux menaces de droits de douane, certains leaders autochtones estiment que les Premières Nations pourraient être la clé pour contourner ces obstacles commerciaux, appelant à une reconnaissance pleine et entière de leurs droits.